vendredi 28 février 2014

The Tara Inn...


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
(De Carol Delage et Yan Kouton)
Tullamore...
Mords-la tu ?
J’adore l’idée de
l’oublier en
parcourant ton
corps. Quand au
service uniquement
à ton comptoir je me
donne. Transe et sueurs
mêlées, en quarantaine
si lumineuse. Dans le
sillage de tes vibrations
mon corps en plein
automne te suit. Et
nous roulons l’un sur
l’autre comme au
sommet d’une saison
dévalée. A l’affût, récolter
après un printemps
et un été la moisson.
Au défi de l’hiver
que l’on tient en joue de
notre amour. Toujours
l’éternelle espérance,
toujours cette force vive
sous les draps, à l’abri
du monde qui nous
maintient.
Prolongation du
sursis. Et quel plus
beau face à face, combat
des corps tout en
douceur et sursauts,
cambrés offerts.
Mon insuffisance n'est plus
rien quand ton escale s'éternise.
A vouloir dans tes bras ad vitam
rester et vivre...Respirer et
courir sur ton corps...
Ce monde c’est
nous. Serment de
feu, de raison qui
nous élève...
 
 
 
 
 
 

 

dimanche 23 février 2014

Ma terre



















A tes signes cabalistiques.
Ton mystère brûlant,
qui sous ma main
se déploie en essentiel,

en univers étoilé.
Le ciel avec lequel
tu communiques. Tu
n'es que vérités, pulsions
d'inquiétudes et de vie.

Ce qui est la même chose.
Ce qui est aussi beau.
Comme des nuages
acoustiques sur lesquels
doucement je souffle.

samedi 22 février 2014

Vers toi



















Allongé dans l'immensité,
presque noyé et tenu par
un fil, ultime lien avec toi
que je n'ai pas lâché. Pour
te revoir à nouveau. Mon
miracle blanc et bleu, sur
un quai ébloui.


vendredi 21 février 2014

Pulsations





















Je dis doucement
ce qui m'écorche
la peau comme des
sanglots

Je compte lentement
les reproches enflammés
dans l'annonce d'un autre
matin

Je perds sûrement
le goût d'en découdre
avec moi-même
je mets fin à la guerre

Et comme cet instant
m'est précieux autour
de ton cou délicatement
déposé.

jeudi 13 février 2014

Reason


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
De bon gré je
succombe pour
des motifs abstraits,
parfois plus aveuglants
qu’un soleil de
tempête, tout
plein de colère. 

Et cette chaleur,
cette chaleur sous
les doigts, comme
une danse l’un
contre l’autre. 

Itinéraire pour
escorte, le cours
des choses détourné
à même ce décor
de peau, mordu
léché. Quelques
centimètres et
c’est la douleur
ou ce délice qui
arrache des larmes, 

tant... Une de ces
impressions
de si loin qu’elle
vous renverse.
 

mardi 11 février 2014

Posés Là

 


















Il y a là posés
sur le bord, les
fragments d’une
existence, entre eux
reliés par un sentiment
que l’on voit juste,
baigné de désirs
et de causes aux
larges vues
solitaires, puis
solaires. Elles
tombent dans
la mer, après
avoir fendu
silences et rues,
tôt le matin.
Colères, envies,
désirs...Comme
des cris étouffés,
des tas d’endroits
revisités... A quoi
ressemblent-ils 
à présent ? Le son
de leur voix, libre
encore de m’
approcher, souvenir
diffus, depuis
longtemps remisé.
 

vendredi 7 février 2014

D'un jour à...




















Quelque peu récitant
des prières intérieures
aux sens remplis de blancs
espaces. Arpenter comme
l’on s’éprend, sans se
soucier des vaines entraves,
ou d’examen post-mortem
de nos choix, non...Juste
la lumière douce et glissante
d’un jour à sa fin, comme
au chevet des brûlures.
 

mardi 4 février 2014

Aux Heures...















Et moi qui n’ai jamais
cherché que cette épaule,
cette paix aux doux
contours, aux regards
foudroyants de questions.

Je me trouve dans les
limbes voluptueuses,
clartés d’abandon et
de murmures. Formes
et corps par incantations,
les rainures que les 
larmes creusent sur le
visage, et bordures
de chair. Qu’il faut
bien, pourtant, laisser
aux heures absentes.

Les plus dures, après
les plus douces et
vitales. Pourquoi dans
la poitrine ce poids
d’éternelle maladresse ?