dimanche 26 octobre 2014

Nothing




















Le court chemin
Quelques noyades
Plus loin – sur ton front
Et ailleurs je me pose –
Et tu gardes les clefs…
C’était quoi ce trajet ?
C’était quoi ce plaisir
Incroyable ? Lâcher prise
Juste un mur gris – un
Truc comme ça – une
Bombe artisanale
Ignorant des années
Au bord d’une autre piste
Ecoutant ton univers
Ma seule raison – et
D’en rester sans voix…
A chaque secousse de
Ton corps – jour
Superbe où l’absence
Se tait – avant de 

jeudi 23 octobre 2014

A La Sortie
















Ton décoratif ordinaire
Ce joli coeur bien accroché
Ton crépuscule à la sortie -
 
Impossible à nommer
Comme tant d’autres
Choses - pour adieu loyal
Qui hurle je vous assure -


Même si tu l’écoutes
Tu entends bien m’
Acquitter - de ce tour
Joué - ce passage
De la lettre à l’
Aveuglette - indécis
Qui donne un certain
Sens et c’est le seul
Et c’est la grâce -


Et de hurler que cela
Sent la destruction -
Ce meurtre comme
Catastrophe est le
Meurtre de toute chose -


Je te parle du chaos
Que nous sommes -


Ce qui compte entre nos
Vies fusibles c’est
Le motif parfait -
Celui qui nous raconte
 

jeudi 16 octobre 2014

These Days















Quel est ce temps
comparé - qui nous
soutient puis nous
épuise – quel est ce
bruit…

ce bruit qui
m’obsède - le
détour qu’il
m’oblige toujours
à faire - et l’étincelle
qu’il capture -

le désir pourtant
s’anime encore -

c’est juste une autre
vie - des cendres
que j’essaie d’ignorer,
d’une heure à l’autre -

Le fait est fait
que je dois vivre
ainsi –

à l’épreuve d’une
promenade de santé
quand les places se perdent –

que les corps s’effondrent
et ne peuvent plus -  à terre,
à terre - puis qu’ils se relèvent
par des mains caressés




mercredi 15 octobre 2014

Paréidolie

 


Je m’étais allongé
je n’étais qu’obscène
je n’étais qu’une
illusion - ce  triste choix
pas même un
un décor un souffle
appauvri -
je m’étais ainsi
oublié - quelque part
munition perdue
je n’étais qu’absence.

D’ici mon désordre
d’ici je le vois par-
delà les toits, je reste
ainsi, à concevoir tes
lignes, à revoir tes mains.

A concevoir tes lignes,
à revoir ta nuque, elle
me déchire. D’ici mon
désordre, côtoyer le
pire c’est si loin
derrière…Je reste
ainsi mon secours à
la main. A me dire
entre tes mains, et
n’aspirer qu’à tes
gestes.  A ton feu,
consumer… A ton feu
voir ce désordre en
brasier.

lundi 13 octobre 2014

Ton Eclat




















Aux choix interdits
on se tourne vers les
illusions d’une aurore
cet incendie isolé

à ce reste de
l’entre-soi, ton
entre-jambe et
ma présence là –
au premier éclat
de ton regard, bijou
parfois d’indifférence
apparente – de vraie
souffrance en vérité

des ressemblances
qui ne se disent pas
qui font du jour une
nuit – et de cette nuit
un diable – pendu à
tes lèvres – et moi sur
le bord de ta fontaine
je deviens fou – d’être
à ce point ensemble

une aile tenue pour
tant de liens cassés
la plus précieuse

ce monde qui se détache
de toi – que je
récupère vivant – plus
que jamais



jeudi 9 octobre 2014

Ecstatic


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Cet amour propre
n’existe pas - cet
amour n’est pas
fine bouche - cette
vision qui refait le
monde - comme elle
semble s’éroder et
nous emporter - tour
à tour - il ne s’agit
pas de lamentations
mais d’apparitions
précieuses …
Toi dans une pièce
qui t’évertues - et
t’imposes par l’
omission - la main
doucement plongée
dans tes cheveux
je garde pour moi
le fond de l’attirance –
pour ne pas t’effrayer
et te garder là – sans
que tu t’échappes



vendredi 3 octobre 2014

Wakefulness

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Que l’on en veuille
à ses limites, entachées
de textes aux plus
hautes heures de la
nuit. Quelques passes
d’armes par la fenêtre,
des vents contraires
leurs cris qui rallument
les rampes éteintes,
et les douleurs d’
habitude. Elles ne
surprennent plus,
pas même en songe.
De ce monde en
sommeil, bientôt
agité, de sa plus
haute cime aux rues
affleurantes. Sur
la chaussée les
ciels d’orage se
déversent, alors
que la démesure
des ombres s’évince
pour des chroniques
plus conformes. Ce
goût chimique sur
les lèvres...