mercredi 30 janvier 2013

Gates Of A Town




 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 


Ce point dépassé,
un monde intérieur
que d’autres trahissent
et poussent dans l’abîme. 

Je regagne un quartier,
on dirait qu’il s’acharne...
J’essaie d’y voir clair,
les tourbillons m’
emportent et me lavent. 

Comme débarrassé
des soupçons, des
nouvelles chutes dans
la foule. Cette foule
et son goût de vengeance...
Je regagne au pas d’un
étranger mon logis, 

dans lequel je surnage
sans dessein. Telle est
la voie, avec le blanc
d’un vin...Tes gestes
me paraissent comme
au clair d’un été. Alors
que dehors s’acharne
toujours...J’entends
grandir la clameur des
vents. Aux étages surtout,
les portes qui claquent...
 

vendredi 25 janvier 2013

Lost In Thought


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Pas plus que d’habitude
les pénibles incidents,
comme la mort d’une
femme, ne comblent
les embrasures creusées
dans les portes antiques. 

Ou plus récentes, que l’on
passe comme tout un
monde. Façon de dire
le mal diffusé, son
précieux chargement...
Se pourrait-il qu’il soit
au final son crépuscule. 

Dans l’intervalle sur les
traces et les pensées,
en disciple d’un
personnage, l’on
découvre les troubles
dans les miroirs
lumineux, reflétant
des endroits choisis. 

Types de chair ou
de granit. Dépassés
par leur vie. Au besoin
par les armes...La
certaine profondeur
de quartiers moribonds.
 

mercredi 23 janvier 2013

I Will Just Pop In


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Des vagues, ce goût
du jour. Saturé d’
ensembles à partir
comme ça...Aux
lumières des calbombes. 

Comme tu le veux,
la distance dérangée
s’impose entre nos
places...Et les squares
voluptueux. Des
années à gagner,
comme on surpasse
les prévisions... 

Inutile de faire le
tour d’un monde
si peu solide. La
proie de ses manques,
peut-être même de
ses flammes. Nouveaux
jeux, visages chagrins
plutôt. Mais souriants. 

Au-dessus des forces,
qui prouvent que les
atteintes reviennent
toujours. Vapeur gris
perle dans laquelle
on se protège. Où je
perds à venir...
 

vendredi 18 janvier 2013

The Horizon


 










Temps radieux
pour le secours,
ce fantôme prothèse
genre de vision à
débattre. De mon
prix, de mes jambes.
Alors j’avance je
repère  je décline.  

Je voudrais sentir une
main. La tienne sur
mon front. Le parfum
calciné de mes restes.
Et l’air dégagé enfin,
l’esprit rendu à la paix. 

L’air dégagé...Et cueillir
parmi les destinées à
terre les souvenirs
terribles.  Les croiser
dans un couloir inter-
minable. Devenus
blessures consenties.

En guise d’horizons
construits, de vues
salvatrices.  Comme
on entasse les
violences faites à
son...

lundi 14 janvier 2013

Poisoned


















Je reprends tes mots
comme une lutte à
mon compte. Eternellement
ouvert sur un corps
allongé. En débris. Souvenir
de la souplesse féline, d’un
maintien suprême.
Traçant des lignes
sur le départ. Des res-
pirations maladroites,
angoissées face aux
rêves avortés, de chair
et de sang. De chair et
de sang...Je reprends mes
notes comme une lutte
à mort, de sentiments
écorchés. Le vide à tes
côtés, présence en
éclipse...Le vide à mes
côtés ressemble aux
lèvres d’une plaie.

mercredi 9 janvier 2013

Elusive










Par la conscience de
l’effacement, de cette
pâleur qui peu à peu
réduit nos liens à de
pauvres lambeaux.

Sur des chairs autrefois
brûlures sans la
moindre pudeur, se
détachent à présent
comme l’amer.

Ni l’instinct ni l’
esquisse d’autre
chose, un nouvel
été, ne rachèteront
ce goût qui se veut
cruel. Mais qui ne
l’est même pas.

Plutôt son propre
meurtre, même si
pour cela il n’est
jamais nécessaire
de vouloir jouer.

Ce qui se voit dans
les veinures n’est
jamais qu’un reflet. Au-
tant dire insaisissable...

mardi 8 janvier 2013

Lashing


Une Ville Sans Nom -186
Mise en ligne par YK.2

Trésors qu'il
faut déployer,
pour ne jamais
dire à voix
haute l'ampleur
de l'abattement.
It's turned out
fine again...
Encore aujourd'hui
jusqu'à quand ?

jeudi 3 janvier 2013

Imbalance


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
De cette chose pure
à ce produit vaurien,
de la matière coupée
par le vent , ta beauté
indécise. Tant d’ivresses
s’y reflètent, que l’on
sert des souvenirs
à la place de nos
présents. Fonçant
brusquement dans
un virage, trajectoire
épouvantée, les mains
sur le peu de malheur
encore représenté. 

Mais ce n’est rien,
comme une antienne.
Leitmotiv en langue
étrange, où tout est
couleur, apaisement,
et pourtant d’aucune
joie. D’aucune aide
aussi, dans cet espace
au ralenti des choses
au moins sont claires :
l’impact redouté,
l’obsession qui
suivra, et la guerre
intérieure déclenchée.
 

mercredi 2 janvier 2013

Stay Up Late


Une Ville Sans Nom -168
Mise en ligne par YK.2

...En fixant cette vue
tombant dans la rade.
Ligne intérieure, de
fracture et d’erreurs.
En repoussant les
faveurs, aux confins
de veines inéclairées.