lundi 29 avril 2013

(No) Surrender


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Les yeux rivés sur
l’omission...Ne pas
entendre les paroles,
ce qu’elles dévoilent,
ou repoussent de toutes
leurs forces...Les yeux
rivés sur la mise en
demeure, ces
personnes qui nous
étaient chères.  

Solidement retranchées
à présent...Les traces
un peu vagues
des présences  infinies, 

puis menaçantes de
leur oublis fréquents.
Capables d’assécher
tout un passé, dévoré
par les reconstructions,
les battants ouverts
d’une vie nouvelle...
Le disque noir consumé,
comme un plan perdu. 

Devant l’épaisseur du
présent...
 

jeudi 25 avril 2013

Revealing


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Après les épreuves
se reflétant au fil des
surfaces...Péristyles
et masques...Vers
les grands oublis  
des boulevards, 

puis se dire que les
danses douloureuses
ne durent pas. Qu’elles
ne restent jamais long-
temps à tes côtés. Je
l’espère tant...En ce
nom gravé au fer
rouge, ce cadre que
j’écarte...J’y vois
trop de nuits. 

Coulant sur lui,
finissant par l’
abîmer...  « Et je
ne puis que pleurer »...
Même pas, ou si peu.
Pour moi les
paroles blanches,
échangées comme
des coups, la porte
ouverte. Vers les
grands oublis des
boulevards. Et des
intérieurs autrement
sidérés...
 

lundi 22 avril 2013

Monday Morning

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Déposé sur le fil
de la ville, une
dernière fois, le
silence traverse,
et passe le seuil du
couchant...Se donnant
à l’éveil, aux outrages
lumineux...Alors
que je disperse les
douleurs en épaves
sur un trottoir. Alors
que j’essaie d’y voir
autre chose qu’une
nuit trop sensible.
Un apaisement étranger,
moins grave, moins
roulé dans un espace
d’insomnie souffrante.
Hors d’une présence,
d’un écho familier,
venant du fond de
la cité...Pur larsen
en veilleur désolé...
Derrière la vitre,
je vois les feux
intérieurs, ceux
qui se disent illusions.
Toutes ces lumières
amassées là-bas...
Sur la rive inaccessible
au repos.
 

mercredi 17 avril 2013

Be Tied


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Elle disait l’
assentiment,
comme sa nudité
la même pudeur,
des yeux transparents
perdus dans ses
profondeurs.
Avant cette sorte
d’éblouissement,
comme on nage
dans un parfum,
ou que l’on dévale,
dévalait, une rue
trop droite.  

Elle disait l’
assentiment,
comme un
ultime effort,
le même souffle
dernier, avant sa
très mauvaise mine,
comme on regarde
un patient, ou que
l’on se voit certains
jours dans la glace.
Abîmé. 

Elle disait l’
assentiment,
comme une
offrande, la
cigarette qu’elle
écrasait, le geste
souple. Cette
habitude teintée
d’effroi. Comme
l’on prend de sales
cartes.
 

lundi 15 avril 2013

Escape


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Il m’arrivait aussi
de regarder la
mémoire, son
désordre indes-
criptible. A l’affût
d’une main tendue,
de moi-même, part
obscure toute enveloppée,
pour n’en rien laisser
paraître. Alors que
sur le boulevard,
au grand galop les
voitures deviennent
comme des barres de
métal. Il m’arrive de
les voir de trop haut.
D’en avoir le vertige
comme déchiqueté,
par les coups d’un
quotidien trop
acéré dans la chair.
Quelque chose
sur les épaules,
qui pèse, murmuré
pourtant d’une voix
tremblante. Avant l’
invasion de la
 

jeudi 11 avril 2013

Cost The Earth


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Je n’ai pas arraché
un morceau de ma
peau  pour ça. Mais
pour le recracher sur l’
écran. Ce sang est le
sang de tous mes
morts. C’est dire
 son prix, ce qu’il
m’en coûte...L’
incessante blessure
toujours ouverte
à n’en plus...L’
incessante marche
au plus près d’un
vide,  comme une
ligne suivie,  à défaut
d’obtenir cette
impression de vie.
Lorsque l’on entend
même de très loin
une seule allusion
à l’absence, glissée
là dans la discrétion
d’une cour intérieure.
D’une imprudence que
l’on traque encore, ici
comme ailleurs, dans
mon corps comme dans
la ville...Vu le peu de
distance qu’il y a
désormais entre la
peine et ces murs.
 

mardi 9 avril 2013

Caesura


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Autre chose, son
aspect prédateur.
Ce projet douloureux
comme en écho...
Recouvert des
couleurs les plus en
vie, pour se convaincre
que rien ne viendra
le trahir. Ces « froideurs
de la raison », qui s’abattent
soudain...Et disent à peu
près  ce devenir...Sans
jamais ne rien perdre de
son courage, dans la
nuit. De son allure
en rade. Je voudrais
quitter la césure, ne
plus ressentir ce
cours des choses,
comme un réveil
en sursaut, creusant
tour à tour un dernier
asile, puis l’échappée...
Une échappée pour un
secours à l’air libre de
ces rues. Autre chose
que cet aspect
prédateur, ces remords
pour des lettres...
 

vendredi 5 avril 2013

In This Light


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Tu m’appelles
je le sais, tu
m’appelles,
en la matière
le jour s’embrase, 

dévoré des yeux
pour bien faire,
en échange de ces
doutes, d’une main
sur ton épaule, et
puis plus rien. 

Je m’efforce de
lutter, de trouver
de l’existence en
dehors de ces
marches inutiles. 

Au sujet de quelque
chose qui pourrait
d’embraser. Te faire
penser que tout n’est
pas si. Mais c’est
impossible. 

Comme la pureté
que j’admire d’un
ciel encore humide.
 

mardi 2 avril 2013

Get A Response



 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
L’étincelle dans les
yeux, cette part du
vivant que l’on garde
dans la lumière,
pénétrée par l’
attente, jeune
défunte qui se
refuse encore.
Bien dissimulée derrière
ce masque confondant
de beauté. A se montrer
dans la suite...Comme
un murmure, une onde
imparfaite. Si fragile,
si confuse...Que l’on
voudrait reculer l’
horizon bâti sur des
ruines. Entendre
à nouveau ce cri
limpide, et solitaire
sans doute. Mais
vivant. Vers des ombres
pourtant, qui soudain
font irruption dans
ces yeux. Et semblent
tuer jusqu’au moindre
tumulte. Dont l’écho
nous désole...