mercredi 27 février 2013

Slice Of Life


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
A la dimension d’un
jour, de sa course brève
parsemée de chutes,
afin qu’il n’en reste
que les débris en tête. 

Les regards croisés
les angoisses endormies
pour atteindre une
paix enfin intérieure. 

Celle des logements
plongés dans le noir, rares
lumières dérobées aux
façades. L’on croit
pouvoir s’en passer...
On s’en passe d’ailleurs
et puis les défaillances 

au fond finissent par
l’emporter. A la dimension
d’un jour, de sa course
brève. Parsemée d’
intimités perdues,
reprises comme un
arbre en hiver. 

Démuni de ses thèmes
de sa robe légère
pour ce bois si dur. 

Marbré seulement d’
absences, de méfiances
en réponse...
 

jeudi 21 février 2013

Frequency


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Cette même fréquence
je ne l’entends plus.
Elle me quitte les
jours en algie...
Céphalée suicidaire. 

A nouveau se manifeste
afin que seule reste
en arrière-plan cette
vive allure, déchaînée... 

Enchaînée. Sans la retenue
qui désormais produit cet effet,
vision torturante d’un
ralenti. Le feu de tes
prunelles, longtemps
ressenti...Continue à
m’embraser. De l’intérieur,
mais c’est pareil. 

Cette même fréquence
je ne la sens plus
que d’un côté. Sous les
ombrages dorés et
lisses d’une peau. 

Antichambre en
suspens...Qui m’a
quitté un jour
en algie. Sur l’image
si calme. La morsure
d’un baiser.
 

lundi 18 février 2013

Vague Colour


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Dans une suite d’
embarras, d’héritages
obligés, que l’on porte
à bout de bras. Comme
des plaies sur un miroir. 

Le visage lacéré, mais ce
n’est pas le nôtre...Seulement
celui que l’on croit. Folie
de parcourir ainsi les
voies, d’en concevoir
tant de souffrances. 

Et d’y voir au final
les fragments aimés
puis détestés d’une
branche.  Dénudée
par la saison, l’
étrange prouesse de
sa survie... 

Alors que l’usure est
si présente, comme
des frontières séparant
les sentiments acides. 

Cette angoisse assoupie
qui se réveille à chaque
pas. Ce feu hésitant qui
menace de s’éteindre,
épris des rues et  de
pensées incertaines...
 

mercredi 13 février 2013

The Blind Is Down


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Est-il possible
qu’il y ait derrière
ces volets clos
autre chose qu’
une fermeture hors
saison ? Une foule de
peurs et de notes
en pagaille. De
parenthèses...Ce
n’est plus la mort, 

ce n’est plus cette
cavale. Pas plus que
les présages dans les
êtres, l’exact et son
contraire...Toutes ces
erreurs qui frémissent
à l’intérieur. Bientôt
délaissent les vues
sur les saisons...Pour
n’en choisir qu’une. 

Ce lien insécable qui
traverse les cloisons,
sans plus se soucier
des persiennes
baissées. D’une foule
de craintes à l’intérieur. 

Surtout n’en rien
montrer. L’écrire
sans doute. Pour en
donner l’exacte
dimension. Toute
cette lumière que l’on
baisse, rideaux tirés
pour la pudeur d’un
geste. Pièces dans
lesquelles s’invitent
pourtant les brûlures
et les tumultes.
 

jeudi 7 février 2013

A Spark


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
D’une étincelle
étouffée...De
notre nuit chétive
se réduisant à des
heures soumises.
Elles se penchent
sur notre sort, le
regard éteint
de nos ombres.
Les moins apparentes,
les moins furieuses
après moi. Comme
un être vivant, la
saveur d’un ciel,
de son bord en
dentelle. Que l’on
gâche comme à peu
près tout.
D’une étincelle
étouffée, qui était
sur le point de s’
enivrer, de partir
en brasier. Devenue
ma part imaginaire,
ce paiement que je
dois à mon être
vivant.
La moins apparente,
la plus en colère aussi.
Comme un miroir
mais sans reflet.
 

lundi 4 février 2013

Fleetingness


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Tout ce que tu disais
tu l’arrachais à la
nuit. Comme si de ta
bouche ne sortaient
qu’éclats nocturnes et
déshonorés.  

Prélèvements de peaux,
de sentiments...Trahisons
de ce corps et des autres.
Celui des autres auprès
desquels tu t’es blottie,
parfois fatiguée d’avoir
à le faire. Rhabillée, le
visage vers  l’extérieur. 

Posé sur autre chose
que cet objet de souffrances.
Parenthèses jamais
délivrées...Sur autre
chose qu’une
respiration invisible,
battement vers lequel
convergent pourtant
tes paroles infinies, 

des intentions à peine
maquillées, arrachées à
ce jour. Comme si de ta
bouche ne sortait que
la certitude d’une sombre
et sublime défaite.