lundi 30 avril 2012

Insert


Dans les yeux
clairs le fond
d’un sacrifice,
d’une arrière-
pensée pas très
nette. Dans les
yeux clairs, une
bonne fois pour
toute, le fond.
Le soupçon
que l’on distille
autant pour les
images que pour
les signes. Leur
dérive à travers
les squares, légers
comme des
courants d’air
chauds, sortis
de la terre, ou
d’une machine.
S’évanouissant
au milieu d’un
monde assis.
Qui s’incline, à
l’image imprudente
de son faux pas.
Pour avoir percé,
en découpures
son corps, la
santé, les regards.


mercredi 25 avril 2012

Slender Means

C’est bien la
moindre des
choses...Ce
nom de Dieu
imprononçable,
comme une
insulte. C’est-à-
dire l’absurde
vers lequel on
fonce à tombeau.
Fidèle aux origines,
ce pansement
autour du crâne.
Pour cacher quoi ?
Peut-être le trou,
sa vie éprouvée
ce caractère insensé,
perdu dans le
quotidien im-
médiat, d’avant la
mesure de ce qui
sépare. La démesure
qui s’étale, en bruits
assourdissants dans
la tête. Ces rames
à éviter. It’s not
so easy...

jeudi 19 avril 2012

Appearance


Une Ville Sans Nom 1988
Mise en ligne par YK.2

En réalité sans ré-
ponse à délivrer,
comme un soula-
gement. Ne plus
sentir l’espace d’
une seconde, ce
monde en souffrance.

Qui s’agite en soi.
Des impulsions élec-
troniques pour aller
d’une excuse à ce
calme intérieur.
Celui de la nuit,
tout en apparence
et courbes grises.

Entre les sujets que
l’on discerne, leur
âge d’or se vautrant,

et sans doute ce taux
aux limites. Il est écrit
que personne n’en
sort à l’aube. Sans
garder une part de
cendre, un goût d’
inachevé dans la
bouche.

lundi 16 avril 2012

Mirror Image


De mal, en plans
tactiles, en sombres
raccourcis. Toutes ces
choses laissées en
route, abandonnées
sur le bord. Des rires,
son insouciance et
la vitesse.
Ce vent sur la peau,
alors qu’à l’intérieur
déjà se joue, s’allume
ce feu destructeur.
Depuis l’image versée
au fond, comme une
lame sur le chemin,
de croix ou d’erreur,
que l’on s’injecte dans
l’espoir incertain, en
fait pour se dire encore,
pas davantage, se dire
encore fidèle à ses
jambes, aux autres,
leurs attentes que
l’on déçoit. Pour ces
mètres insouciants,
après lesquels on
ne court plus. De mal
en plans contredits,
par la vitesse, ce vent
sur la peau...

vendredi 13 avril 2012

Final Details



Que l’on mette en
doute, au final sa
contagion, entre-
tenue comme des
souvenirs. Question
de survie...Dans un
esprit urbain, délesté
de repères encombrants,
nous étions bien...A tenir
à distance, redoutant la
fin, mise en chiffres et
dosée au milligramme.
Ruinant les illusions,
originaires des années
de grâce...Finalement
de la poussière.
Mélangée au marbre,
ce nouveau milieu.
Géométrie parcourue
des radios sous le...
Que l’on mette en
doute, au final un
verdict, rejeté vers
la périphérie. Termi-
nal ultime, là où
les voies s’éclairent
du silence.

mardi 10 avril 2012

Down To The Ground


Déloger ses troubles…
download, down to
the ground. Télé-
charger, jusqu’à
terre. Relent d’un
incendie, nocturne,
d’un courant d’air.
En d’autres termes
quitter la voie trop
périlleuse, avant.
De combattre ces
taches de lumière,
qui s’imposent et
s’évanouissent. Au
bout des artères, au
bout des conduites.
Vestiges d’un sourire
que l’on a effacé
depuis. Même sans
moi, surtout sans
moi...Reçu des mains
un jour ce résultat.
Comme une rue
sans fin, des réti-
cences à trouver...
Quand pénètre la
fine aiguille, et
qu’une lignée rouge
se dérobe.

jeudi 5 avril 2012

Increased Reality



Certains le pensent,
devant l’écran, la
plupart. Des pixels
à la mort. Il s’en
forme un visage
...
Il apparaît clairement
cette figure régulière,
ce masque immédiat,
transfert donné à
la vitesse de la...
Son œil plein de
tristesse réciproque,
comme la silhouette
d’un souvenir, projetée
dans la rue. A défaut de
la revoir. Depuis ce
jour, sa mauvaise
direction, comme
un lien cassé. Ou
mort, pour cette
lèvre souillée.
D’après les usages
compulsifs, difficiles
à chasser, des cortèges
d’octets et de
mémoires en cache.
Le reflet de l’
époque, au fond
des yeux.

mardi 3 avril 2012

Underlying


Une Ville Sans Nom 1974
Mise en ligne par YK.2

Masquer les sites,
la nuit passée sous
la lumière, définitive.

Pour y rester, la
nuit passée, à me
tenir la tête, qui
figure ce que sera le
matin. Nous étions
ce mois, à l’approche
délicate, puisqu’il
était déjà trop
tard.

J’aime autant que l’
on ne souffre, ce
lieu sinistre, une part
éloignée. A l’angle
de Glasgow et de
Liberté. Pour dire
simplement, le mal
que cela fait, pas
seulement à cause
d’un baiser. Encore

pire que ce coup,
ressenti jusqu’au
matin, jamais plus
libre...